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19.10.2011

LOUIS PAUWELS : LES CHRÉTIENS CONTRE LE SURHOMME (morceaux choisis de /Blumroch l'admirable/)

louis pauwels,jacques bergier,blumroch l'admirable,folio           J’ai consacré dans un de mes albums de livres une petite notice à Blumroch l'admirable (1976). Cet ouvrage « agitant au plus haut point » [1], est une sorte de roman, ou plutôt un dialogue dans le genre du Neveu de Rameau, sur le thème du surhomme, entre Louis Pauwels et Joseph Blumroch, personnage fictif plus que fortement inspiré de Jacques Bergier, mais un Bergier fortement mâtiné des idées d’Alain de Benoist. Dans ce livre, les théories du Matin des magiciens sur l’existence de « Supérieurs inconnus », véritables mutants psychiques apparaissant mystérieusement ici ou là, croisent les théories du G.R.E.C.E sur les dégâts de la démocratie. On trouvera sur ce blogue « humaniste » un résumé minutieux du livre, chapitre par chapitre, en deux pages, une et deuxAttention : ce résumé, écrit dans un français parfois approximatif, contient quelques petites erreurs et, plus grave, une poignée d’interventions critiques non signalées comme telles. Ces interventions sont évidemment très bien-pensantes. L’une d’entre elles est particulièrement malencontreuse : « Blumroch s’appuie sur un savant suisse de Morsier pour déclarer que la science moderne est née d’un nombre exceptionnel de mutations cérébrales évolutives, survenues presque simultanément dans un espace restreint de l’Europe centrale et occidental. C’est évidemment faux (civilisations de Sumer, d’Égypte, etc...) et raciste. » Or Morsier, Blumroch et Pauwels ont bel et bien raison contre le blogueur humaniste ! « L’idée de la science » est apparue en Europe occidentale à l’époque moderne, que cela plaise ou non aux xénophiles. Je laisse de côté l’aventureuse explication par une mutation cérébrale [2] ; mais le fait est que les découvertes réalisées dans l’Antiquité à Sumer ou en Égypte, et même en Grèce, ne relevaient pas de la science expérimentale, laquelle n’a jamais été théorisée avant Francis Bacon et Galilée. Notons aussi un détail typique de la bien-pensance contemporaine : pour ce blogueur humaniste, il suffit de qualifier un propos de « raciste » pour le disqualifier. Si la vérité se révélait raciste, faudrait-il la proscrire au nom de l’idéologie égalitaire et xénophile ?
            Je reproduis ci-après quelques pages de Blumroch qui me semblent essentielles, centrées sur la notion d'élitisme. J'ai écarté le fatras scientiste et occulto-fantastique. Ces pages ont le mérite insigne de souligner que l’opposition entre l’esprit démocratique et l’élitisme recoupe une opposition vieille de deux millénaires entre le christianisme et la civilisation, idée géniale qui appelle une très vaste enquête sur la nature du message évangélique, sa diffusion, sa rencontre avec l’empire romain, son évolution au fil des siècles, sa prégnance dans la société moderne.
            (Les numéros entre parenthèses correspondent aux numéros des chapitres.)

 


            (8) « Les égalitaristes ont un mérite. Ils veulent un monde meilleur pour tous.
– Moi aussi, moi aussi. Mais le monde ne sera meilleur pour tous que s’il y a une hiérarchie.
– Laquelle ?
– Celle des capables. Je suis pour une méritocratie. C’est le seul régime juste. Il n’existe nulle part ». […]
            (12) « Il y a des capables dans toutes les classes. Il faut tout faire pour les déceler. Je crois aux élites. Mais je crois aussi qu’il va y avoir une nouvelle circulation des élites. Aujourd’hui, les enfants des capables bousillent leur patrimoine, comme les rejetons de l’aristocratie boulottaient les terres. Ils répudient la volonté de puissance et l’esprit de réussite. Ils vont faire du Zen en Provence, ou des colliers en bois dans les Cévennes. Cela ne veut pas dire que la civilisation change de sens. Cela veut dire que la place est disponible pour les enfants d’ouvriers et de petits-bourgeois : pour les intelligents dans les milieux où la nécessité a maintenu la morale de l’effort. Il n’y a pas une révolution des valeurs. Il y a une aubaine sociologique pour de nouveaux capables. Je ne vois finalement que deux sortes d’individus. Ceux qui croient à l’effort et ceux qui n’y croient pas. Quand la plupart des fils de responsables seront tisserands dans le Rouergue, paumés en Inde, clochards à Amsterdam ou yogis dans les Causses, les fils de conducteurs d’autobus seront les patrons de la société. Je n’y vois aucun inconvénient. » […]
             (14) « …Ach ! nous souffrons d’un démocratisme pathologique ! Regardez comme nous sommes. Nous croyons beau de penser que tous les hommes se valent, et qu’à la limite un idiot vaut Einstein. Et quand il nous vient une petite préférence sentimentale pour l’idiot, nous appelons ça l’amour. Ach ! l’amour ! Je n’aime pas l’amour.
            « Tenez, considérez notre fausse science,  nommée Psychologie. La psychologie se consacre à l’étude de l’homme moyen, avec un intérêt spécial pour le déchet. Avez-vous entendu parler d’une psychologie du génie ? Nous intéresser au génie ne nous paraîtrait pas chrétien. Seulement, le génie existe, et il existe des échelons au-delà du génie… Bref, par humanisme nous nous faisons une idée morne de l’histoire et une idée plate de l’humanité. »
            (18) […] « Je vais vous dire les choses autrement. Notre cerveau supérieur est un orgue, le plus fameux instrument symphonique conçu par le Créateur d’Étoiles pour être déposé dans un crâne de bipède. Mais, au lieu de nous servir de tous les claviers, nous ne tripotons que quelques touches, toujours les mêmes, comme s’il ne s’agissait que d’un jouet d’enfant.  Koestler pense que la Création nous a fait cadeau d’un ordinateur pour démiurges, mais qu’elle a oublié de nous remettre le mode d’emploi. Alors, on prend ça pour un boulier.
            À mon avis, l’homme d’après l’homme ne sera pas un type de bande dessinée, avec des antennes sur le front ou des pattes à ressorts. Simplement, il saura exploiter l’équipement dont nous sommes dotés. La condition surhumaine, ce sera la connaissance du mode d’emploi.
            Parfois, il arrive que des hommes appuient sur des boutons inattendus de l’ordinateur. Ils font un saut dans la condition surhumaine. Alors, ils reçoivent des informations qu’ils n’interprètent pas clairement. Je vous donnerai des exemples tout à l’heure. Je ne m’y intéresse pas par seul goût de l’étrange. À partir de pareils cas, nous pouvons pressentir la condition surhumaine. Vaguement percevoir ce qui nous attend : devenir des dieux. Oui, devenir des dieux ».
            (19) Il poursuit :
            « Je crois que nous deviendrons des dieux. Il y a eu des civilisations mortelles. Toutes le sont-elles ? La nôtre a une chance de réussir sur la terre, demain parmi les astres. C’est une civilisation qui a un sens. Engendrer le fils de l’homme, l’homme-dieu. Marx a dit : "S’approprier réellement la puissance auparavant attribuée à Dieu."
– Nietzsche aussi, presque dans les mêmes termes.
– C’est de famille.
– Quelle famille ?
– Eh bien, Hegel a eu deux fils. Un garçon bûcheur, Karl. Et un garçon poète, Friedrich. Mais ils tenaient tous les deux du père. Et surtout du grand-père.
– Quel grand-père ?
– Prométhée. Il faut voir les choses comme elles sont. »
            Il avale quelques bouchées et nous observons un silence au pied de l’arbre généalogique.
            (20) « Joseph, lui dis-je, j’ai besoin de vous confier ce qui me tarabuste. Je défends comme vous cet Occident scientifique, ce nouvel empire romain. Mon affaire n’est pas la politique. Je ne me bats pas précisément pour une forme de société. Quoique j’aie une préférence pour la libérale, mais c’est secondaire. Je me bats pour cette civilisation. Je crois qu’elle sera gagnante sur les deux tableaux : le pouvoir et l’esprit… Je m’intéresse à la vie spirituelle. Les gens ne comprennent pas qu’on puisse être spiritualiste et croire en ce monde. La vieille dualité chrétienne les égare… Mais qu’est-ce que la vie spirituelle ? L’ensemble des conduites héroïques et poétiques de l’âme… Ce n’est pas contradictoire avec la modernité. Je peux très bien chercher l’ "état d’éveil", comme disent les mystiques, et diriger une usine. Je peux être Socrate dans le métro, Héraclite au mont Palomar, ou Marc-Aurèle en fusée… Nous sommes dans la première grande civilisation surhumaniste. Nous reprenons et nous portons plus haut les volontés de Prométhée, de Dédale, de Faust… Comment vous dire ?... Eh bien, mon cher Joseph, je me sens de moins en moins chrétien. Je crois même que je deviens antichrétien.
– Mais voyons, mon cher Louis, vous n’avez jamais été chrétien !
– Ma foi, c’est vrai, dis-je ».
            (21) Il a raison. Jamais je ne fus chrétien. Je reconsidère ma vie, mes idées. Toujours je me sentis rebelle en culture étrangère. […]
            (23) Aujourd’hui, dans tout ce que j’entends contre la civilisation et le progrès, je retrouve mot pour mot les chrétiens du premier siècle.
            Mes contemporains redeviennent chrétiens primitifs, c’est évident. « Périsse le monde plutôt que l’iniquité soit ! » Et ils voient partout l’iniquité. Leur propre Occident, dont ils jouissent, et que jalouse le reste du globe, est pour eux la grande prostituée qui, sous le signe de la Bête, fornique avec les rois et les marchands de la Terre, et abreuve les nations du vin de son impudicité. Tout est coupable ici ! Tout doit être châtié ! Quelle honte qu’aujourd’hui ! Quelle épouvante que demain ! Comme voici deux mille ans, on impute au Mal toute institution. Comme voici deux mille ans, on assourdit l’air de plaintes exagérées et d’anathèmes déments. « Éclatez en pleurs, sanglotez sur les malheurs qui vont vous arriver ! » « Votre richesse est pourrie, vos vêtements sont rongés par les vers ! » « Vous avez condamné, vous avez mis à mort le Juste ! » Grattez le militant qui veut "sauver l’homme", le judéo-chrétien du premier siècle paraît. Comme voici deux mille ans, l’angoisse millénariste, l’attente d’une apocalypse, l’espérance d’un moment exalté de l’histoire qui mettrait en vacances le genre humain, l’impatience d’un Jugement. Tout fait honte au civilisé de croire au monde et à soi, de bâtir et de projeter.
            (24) […]  « Le révérend père Risso est moine et rationaliste, preuve que la vie n’est simple pour personne. Il croit sincèrement que le patron de l’Univers est venu sur le Sinaï signer un contrat d’exclusivité avec des nomades, mais il déteste le fantastique. Il ne vous a pas pardonné d’avoir, avec Bergier, écrit Le Matin des magiciens, et créé Planète. Comme on n’accuse plus de sorcellerie, il vous accuse de commerce. Il m’a dit : "Qu’il avoue au moins que c’était une bonne affaire !" Moi, je lui ai répondu : "Oh ! pas tant que l’Église, mon Père, pas tant que l’Église". […] »
            (25) Je crois à la vie religieuse. Ce n’est pas nécessairement la vie chrétienne. Je le vois bien, à observer nos néo-chrétiens, si semblables aux fanaticci hirsutes des origines. Que vivent-ils ? Une vie de militant égalitariste échauffée par l’impatience du Jugement, voilà tout.
            La chrétienté ne fut religieuse que dans l’Église. Respect aux Églises de la méditation, de la prière, de la philosophie, de l’art, de l’ordre. Mais l’Église s’écroule, et le chrétien originel resurgit, ennemi de tout. Que fut l’histoire de l’Église ? Un effort sublime pour contenir et raisonner la folie chrétienne. Une alchimie pour transmuter le poison chrétien en un aliment de vie religieuse et de vertus civilisatrices. C’est clair pour moi : le rôle historique du sacerdoce fut d’assurer officiellement la garde du christianisme, mais pour l’empêcher de redescendre dans la rue avec des bombes anti-société et anti-culture. C’est pourquoi l’Église, doctrine et corps d’une science d’empire, fut la civilisation. Mais quoi ! l’Église meurt. Le troisième millénaire s’ouvre sur cette disparition considérable. C’est alors que le christianisme primitif s’échappe des nefs sous lesquelles l’Église le cachait. Et il nous reparaît tel qu’en lui-même : incompatible avec la civilisation, avec toute civilisation.
            Un cardinal désespéré [= Jean Daniélou] m’a dit : « Si nous séparons l’Évangile de l’Église, celui-ci devient fou ». Il ne pouvait pas dire : redevient fou. Il n’en pensait pas moins. Avant lui, Joseph de Maistre avait écrit : « L’Évangile hors de l’Église est un poison ».
         Cette civilisation, que les nouveaux fanaticci attaquent, ne cédera pas. L’homme, dans l’antiquité, fut par intuition relié au cosmos. Le nouveau monde va confirmer cette intuition, et une nouvelle religion viendra. Je suis un non-chrétien. J’appartiens aux religions antiques et à la religion future.
            Que sera la religion de l’avenir ? Elle sera faite de hardiesse et non de peur. De savoir, de pouvoir, et non de Jugement. De conquête, et non de rachat. Non de chaleur, mais de lumière. Sa question sera l’âme universelle, et non les âmes. Le surhumain, et non les pénitents. […]
            (26) « Joseph, je viens de découvrir, dans une chronique du deuxième siècle, qu’on accusait les ingénieurs romains d’empoisonner les poissons et les oiseaux.
– Sainte Écologie était la sœur de Jean de Pathmos.
Je voudrais écrire un roman sur l’affrontement de la civilisation antique et du christianisme primitif. On comprendrait mieux notre époque.
– Moi, je vais écrire un essai qui aura pour titre : Cassandre est morte idiote. La bataille du progrès est déjà gagnée. Il n’y aura pas de catastrophe. La pollution, la surpopulation, l’épuisement des ressources sont des mythes.
– Disons des demi-vérités.
– Non. Des mensonges malthusiens.
– Vous exagérez.
– On ne tape jamais assez fort.
– Je vous accorde que l’écologisme est le nom moderne de l’obscurantisme. Je lis les écologistes militants. Je constate qu’en finissant par condamner toute violence faite à la nature, ils condamnent du même coup toute civilisation. Car la civilisation est toujours une violence faite par l’intelligence à la nature.
– Bien entendu, bien entendu. Les crrrrétins irrécupérables, qui s’en vont élever des chèvres en Lozère, souhaitent un monde "enfin humain". En réalité, ils réclament un monde qui utiliserait le moins d’intelligence possible. Ce n’est évidemment pas ce monde. Vous savez pourquoi ils choisissent Jésus pour gourou ? Parce qu’ils espèrent que Jésus va offrir aux derniers en maths un Jugement dernier de la science. Les crrrrétins crient : "Arrêtez le monde, je veux descendre !" Mais le monde ne s’arrêtera pas. On n’est pas des brutes. On leur fera des réserves. Mais c’est tout ce que l’on peut faire pour eux. […]
            (27) « Bon, dit-il, je reviens aux deux fils de Hegel.
            « Marx a dit : "Pour l’homme socialiste, toute l’histoire universelle n’étant pas autre chose que la procréation de l’homme par le travail humain, que le devenir de la nature pour l’homme, il possède la preuve irréfutable de son enfantement par soi-même, du processus de sa propre création."
            « Nietzsche a dit : "Nous humaniserons la nature tout en la délivrant de son travesti divin. Nous lui prendrons ce qui nous est nécessaire pour porter nos rêves au-delà de l’homme."
            « Ce qui signifie : il n’y a pas un ordre de la nature ; il y  a les ordres que l’homme adresse à la nature. Il n’y a pas d’équilibres naturels fixes ; il n’y a pas de nature en soi. La nature est là pour que nous l’attaquions, la transformions, la pétrissions avec l’intelligence pour en faire de l’homme et demain du surhomme.
            « Eh bien, mon cher Louis, voilà des paroles de grands mâles. Voilà les conducteurs de l’espèce humaine. Ils disent :
Sur la route, nous aurons des difficultés. On les résoudra.
Nous aurons des souffrances. On les supportera.
Nous risquerons gros. On prend le risque. » […]
            (29) « Nous sommes en route pour la condition surhumaine, si les petits cochons ne nous mangent pas. Ce danger n’est pas négligeable.
– Comment l’entendez-vous ?
Si les moins intelligents continuent à proliférer, tandis que les mieux doués s’abstiennent, le monde se trouvera dans la situation suivante : une élite minuscule s’exténuant à sauver du marasme 99% d’hébétés. Ça renverrait aux calendes la condition surhumaine… Mais mon petit doigt me dit de rester optimiste. À mon avis, l’intelligence n’est pas suicidaire. Elle est comme Dieu. Et Dieu peut tout. Sauf se suicider. » […]
            (31) « Quand on misait encore sur l’avenir, on écrivait de la science-fiction. Maintenant, on écrit de la science-affliction. Je viens de lire deux jeunes auteurs américains : "La base définitive de tout ça, c’est un tas de merde", dit l’un. Et l’autre : "Le monde est cinglé et rien ne va sauver votre trou du cul noir". Les premiers chrétiens donnaient dans l’eschatologie. Les derniers donnent dans la scatologie.
– Si vous emprisonnez un chien, il hurle, gratte à la porte à s’en user les pattes, et finit par se coucher le nez dans le cul en attendant la mort ou le Sauveur. Vos types sont des chiens. Un homme cherche d’abord à crocheter la serrure ». [...]
            (54) « Voyez-vous, la société dépense beaucoup pour les crétins et les fous. D’accord. Il faut comprendre, et si possible aider les anormaux inférieurs. Mais je voudrais un millième des crédits pour l’étude des anormaux supérieurs.
            « Tenez, j’attends toujours que l’on fonde un Institut de géniologie ».
 
© Gallimard, 1976

 

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[1] Je mets entre guillemets cette expression, car elle est due à André Breton. Elle est tirée d’une réponse à un questionnaire sur A-t-on lu Rimbaud ?, étude de quelques poèmes de Rimbaud et de « Voyelles » en particulier, due à… Robert Faurisson. Le jugement de Breton sur l’étude de Faurisson est globalement favorable, en dépit de quelques réserves. Sa réponse a été publiée dans France-Observateur du 28 décembre 1961 puis dans Bizarre n°23, 2e trimestre 1962, p. 8-9. On la lira dans les Œuvres complètes de Breton, Pléiade tome IV, 2008, p. 1115-1117 (voir aussi la notice d’Étienne-Alain Hubert, p. 1464-1465).

[2] Je possède le curieux livre de Georges de Morsier (Essai sur la genèse de la civilisation scientifique actuelle, Georg, Genève, 1965), que j’ai fini par trouver, en 2000, chez un bouquiniste du boulevard Saint-Michel, après douze ans de vaines recherches ; peut-être en ferai-je un jour une revue critique.