Le Jules Renard que je préfère, c’est le moraliste. Grand amateur de vérités définitives et de formules paradoxales, je ne peux que priser ces maximes lapidaires qu’il nous offre par dizaines. Renard manie la plume comme un scalpel et le premier qu’il taille à vif, c’est lui-même. Mais nous ne sommes pas quittes : son ironie amère nous atteint tout autant que lui, car quand il se déprécie, c’est en tant que spécimen humain représentatif. Ses boutades ont toujours un fond d’amertume, et sa misanthropie est poignante. Pour une présentation plus complète de cet écrivain, voyez mon...
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